L’INTERVIEW – Caroline Pochoy, iconographe à l’agence ABACA : “Faire davantage de pédagogie autour de la culture de l’image”

Cette semaine, nous vous invitons à découvrir Caroline Pochoy, notre iconographe depuis le mois d’octobre 2022. A 40 ans, Caroline joue son rôle, central pour l’agence, avec précision, rigueur, mais aussi avec une bonne humeur communicative : portrait.

Portrait Caroline Pochoy

Elle a rejoint l’agence il n’y a que quelques mois, pourtant, c’est comme si elle avait toujours été là : Caroline Pochoy, iconographe de l’agence ABACA, on te laisse la parole !

La photographie, une histoire de famille

Entre Caroline Pochoy et l’image, la photo, c’est une histoire qui ne date pas d’aujourd’hui : “Ma tante était iconographe, c’est donc un métier que j’ai connu très jeune, une position qui m’a tout de suite passionnée”. Après des études en esthétique, de la photo bien sûr, cette Parisienne entre vite dans l’univers des agences photos. Elle enchaîne les stages, CDD et CDI, d’abord en vente d’archives puis dans la production et la communication, avant de passer à son compte, avec le monde de l’édition comme spécialisation : “Ca m’a toujours fait rêver d’avoir mon nom dans un livre…”

 

Iconographe, un poste central pour l’agence

Après plusieurs années en freelance, Caroline fait le choix de rejoindre l’agence ABACA en octobre 2022 en tant qu’iconographe. Très vite, elle est surprise par les champs d’actions et la diversité des reportages de l’agence : “On imagine a priori que le fonds ABACA se limite au people : oui, il y en a, et c’est une des forces de l’agence, mais il n’y a pas que cela, loin de là même !”. Par conséquent, sa tâche est grande : elle est le relai externe de l’agence auprès des sociétés de production audiovisuelle (des émissions d’information ou de divertissement, aux documentaires unitaires ou sériels), mais aussi, avec ses collègues, des titres de presse, et des maisons d’édition bien sûr, et ce chaque jour, chaque semaine, chaque mois, selon l’interlocuteur et ses délais de bouclage.

Le bon iconographe est curieux, polyvalent, adaptable

En interne, Caroline est en lien avec tous les acteurs de l’agence : la rédaction, l’éditorial, les agents partenaires, le commercial, la compta, le corporate, la communication…. Cet aspect transverse n’est qu’une des qualités nécessaires pour faire une bonne iconographe selon elle : “Il faut être curieux, avec la volonté de comprendre des besoins éditoriaux divers et de proposer le bon reportage, la bonne photo aux bonnes personnes , sur tous les sujets, du people à la mode,aux portraits de dirigeants, l’animalier, la politique… La polyvalence est requise, l’adaptabilité, le fait de savoir jongler entre les différentes contraintes des interlocuteurs, c’est important également.”

“L’image a un rôle pédagogique”

 

Pour Caroline, sa mission s’imbrique à celle des autres et inversement : “Vu de l’extérieur, on pense à tort qu’une agence photo n’est qu’un “portail” entre les photographes et les diffuseurs. Mais il y a des expertises à l’œuvre à chaque étape chez ABACA, du choix du photographe, du sujet et de l’axe, à l’éditing, la diffusion, la vente, le suivi de parution … On n’imagine pas tout ce qu’il y a autour, c’est un travail d’équipe !”.

Et quand on lui demande ce que l’on peut lui souhaiter pour la suite, Caroline a joué tout de suite collectif, sa vision est macro plus que micro : “A mon niveau, j’aimerais faire davantage de pédagogie autour de la culture de l’image et de la reconnaissance de ce monde professionnel. L’image n’est pas qu’une surface décorative, le choix de telle ou telle photographie dit beaucoup de choses. Il y a, et pas uniquement chez les plus jeunes, une banalisation de la valeur de l’image, une méconnaissance de ses enjeux éditoriaux, culturels mais aussi commerciaux ou juridiques. En tant qu’agence, ABACA, et je m’inclus dedans, peut jouer ce rôle pédagogique, garant et moteur de cette culture.”

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