La déferlante NFT chamboule le monde de la photographie

Vous n’arrêtez pas d’en entendre parler… mais c’est quoi au juste les NFT ? Et qu’en est-il dans le secteur de la photo ? Pour vous, l’agence ABACA fait le point et vous explique tout sur ce phénomène !

C’est quoi les NFT ?

3 lettres qui représentent et génèrent des milliards de dollars : NFT. Mais kezako un « NFT » ? Avant de parler de ces Non-Fungible Tokens, il est nécessaire de comprendre l’univers au sein duquel il évolue. Pour résumer, un NFT est un jeton numérique possédant un identifiant unique dans la blockchain, sorte d’énorme base de données que personne ne peut modifier, gérée par plusieurs utilisateurs dont le rôle est de répertorier les transactions entre ces mêmes utilisateurs.

Un NFT est unique, irremplaçable, non-« fongible » (à la différence d’une crypto-monnaie, un bitcoin pouvant par exemple être remplacé par un autre bitcoin) : acquérir un NFT équivaut donc à devenir propriétaire d’un produit numérique (photo, vidéo, GIF) unique dont l’authenticité est attestée par son NFT lié.

L’art et le sport boostent l’univers des NFT

Abaca a commencé fort l’année 2021 en lançant une nouvelle offre de photos d’illustration, Abaca Stock. Depuis le mois de Janvier l’agence distribue Alamy, la banque d’images la plus diversifiée au monde, avec un fonds de plus de 255 millions de photos de stock.

 

Pour faire un parallèle, s’il existe des centaines de copies de la Joconde, il n’existe qu’une seule et unique Joconde, exposée au Musée du Louvre à Paris. Dans le monde des NFT, c’est (à peu près) la même chose : ainsi, en mai 2021, l’artiste américain Beeple a vendu son œuvre NFT « Everydays : The First 500 Days » pour la modique somme de… 69,3 millions de dollars ! Numérique, son œuvre est visible partout sur Internet… mais la version originale, authentifiée comme telle par la technologie blockchain, a bien été vendue pour près de 70M$ !

Autre exemple : vous vous souvenez certainement des cartes Paninis, ces célèbres cartes de footballeurs que l’on collectionnait étant enfant ? L’entreprise française Sorare est devenue une licorne (terme désignant une société dont la valeur est estimée à plus d’un milliard d’euros) en éditant des cartes NFT de footballeurs : ainsi, les grands enfants que nous sommes devenus dépensent des sommes parfois folles (300 000€ pour une carte de Cristiano Ronaldo !) pour compéter leur collection… mais aussi, par la même occasion, faire fructifier leur crypto-wallet.

Les NFT, next step de l’art photographique numérique ?

Alors… quid de l’univers de la photo ? L’exemple le plus frappant ici concerne la fameuse « Disaster Girl ». Rappelez-vous : en 2007, un papa américain remportait un concours de photographes amateurs grâce à un cliché de sa fille, sourire aux lèvres, devant une maison en feu. Devenue une icône du web, cette photo a été copiée, parodiée, partagée des millions de fois depuis.

Authentifiée comme LA photo d’origine par la blockchain, ce cliché a été vendu sous forme de NFT au mois d’avril 2021 par ledit papa pour 180 ETH (à date, la cryptomonnaie Ethereum est évaluée à 2985$) soit une somme totale de… 535 000 dollars !

La folie NFT vous avez dit ? Ce n’est pas du tout fini a priori…

Vous avez envie de discuter photo et NFT. N’hésitez pas à venir nous rendre visite ! Retrouvez-nous au 43 rue Pierre Brossolette à Levallois-Perret, dans les locaux de La Maison du Coworking.

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