Rencontre avec Etienne Jeanneret – photographe

Cette semaine, nous avons eu le privilège de discuter avec Etienne Jeanneret, photographe et vidéaste professionnel avec lequel Abaca Corporate collabore depuis plusieurs années.
En véritable couteau suisse, il collabore avec tous types de structure et sur des projets divers et variés avec un objectif en tête : produire les meilleures images possibles.

Ce photographe à la curiosité insatiable, a accepté de répondre à nos questions et de nous parler à coeur ouvert de son métier, de ses rencontres et de ses meilleurs souvenirs.

Présente-toi

Photographe professionnel depuis 2007, j’ai débuté en faisant tous les petits boulots du métier : assistant, régisseur, assistant numérique, retoucheur, au sein d’une société créée avec 2 amis. C’est à cette époque que j’ai commencé à travailler avec Abaca. Petit à petit, j’ai acquis une expérience dans beaucoup de domaines : reportage institutionnel, sport, photographie de plateau, portraits… Mes clients sont très variés : des agences corporate dont Abaca, des agences de com telles que In Medias Res, Dentsu, Havas, mais aussi la Fédé Française de Sport Universitaire, les groupes audiovisuels TF1 et M6, ainsi que des entreprises internationales comme Hutchinson, Arquus, Plastic Omnium, Ardian, Piscines de France, … En effet, tout m’intéresse dès lors qu’il s’agit de jouer avec un boîtier photo et quelques objectifs. Je m’attache à toujours produire les meilleures images possibles, et je n’oublie jamais que j’ai choisi ce métier pour rencontrer des personnalités de tous horizons, découvrir divers milieux et apprendre de nouvelles choses chaque jour. Je suis ravi d’avoir pénétré grâce à mon métier des lieux divers et intéressants : usine de poubelles, usine de blindés, laboratoires de recherche, plateaux de tournage de téléfilm, d’émissions cultes comme le Burger Quizz, de téléréalité, coulisses du Château de Versailles, palaces, etc. Côté technique, je travaille avec des boîtiers Canon R5, et je suis également télépilote de drone.

Argentique ou numérique ?

J’ai débuté en argentique et obtenu mon BTS de photographie très peu de temps avant sa réforme.
Je suis théoriquement capable de réaliser des tirages argentiques Noir & Blanc et couleur, de développer des films, etc.

En pratique, je travaille en numérique depuis que je suis pro, même si je garde précieusement mon premier reflex argentique et quelques pellicules périmées.

Lumière naturelle ou artificielle ?

Je préfère généralement utiliser la lumière naturelle quand c’est possible mais j’aime aussi mixer l’artificiel à la lumière ambiante. C’est également très sympa de créer une lumière de A à Z en studio, même si ce n’est pas ce que je réalise le plus souvent.

Couleur ou Noir & Blanc ?

Plutôt couleur, même si je suis venu à la photo par le Noir & Blanc.

On trouve quoi dans ton sac photo ?

Classiquement : 2 boitiers R5, une gamme d’optiques du 15 au 400mm, un flash cobra, des piles, des batteries, des filtres polarisants, des kits de nettoyage, des cartes, des housses de protection imperméable, et un ordi.

Raconte-nous un shooting qui t’a marqué ?

J’ai adoré couvrir les premières émissions Burger Quiz saison 2. D’un point de vue photo, c’était assez simple, même si la photo de plateau demande de l’expérience, notamment pour ne pas déranger le tournage. Je côtoie des personnalités régulièrement dans mon métier, et ça ne me fait généralement ni chaud ni froid.

Mais je regardais Burger Quiz saison 1 quand j’étais ado, je fais partie de la génération qui a appris la réplique d’Edouard Baer dans Asterix par coeur. Alors me retrouver sur le plateau, à photographier ces personnalités, c’était spécial. Sur une séquence, j’ai capté Alain Chabat en train de jouer de la guitare, à fond, les cheveux secoués, et la photo est vraiment cool.

Elle a même été utilisée sur la boîte du jeu Burger Quiz. Alors j’ai fat 2 beaux tirages, j’en ai offert un à Alain, et je lui ai demandé de me dédicacer l’autre. C’était la première et sans doute la dernière fois de ma vie que je demandais un autographe à quelqu’un.

Quels sont les 3 photographes qui t’inspirent ?

En ce moment, Marco Zorzanello fait un travail formidable sur le réchauffement climatique et son impact sur les zones touristiques, 2 sujets qui me parlent beaucoup. On a pu voir son travail dans 6 mois qui est une mine.

Mark Neville est également un grand photographe contemporain. J’avais adoré son projet The Port Glasgow Book projets en 2005. Il a fait un travail sur l’Ukraine et sorti un livre qui s’appelle Stop Tanks With Books, qu’il faut lire de toute urgence.

Côté architecture, j’aime beaucoup le travail du duo français Yves Marchand et Romain Meffre sur les vestiges du passé, les ruines, notamment à Détroit.

Quel serait le shooting photo de tes rêves ?

Simplement le prochain qui me permettra de découvrir quelque-chose de nouveau, de pénétrer un lieu extraordinaire, de rencontrer des gens passionnants.

Quelle est ta photo préférée et pourquoi ?

Je n’en ai pas vraiment, la production d’images est telle aujourd’hui qu’il est dur de choisir…

Quels sont tes prochains projets ?

Continuer ma série de paysages abstraits Skyless Landscapes. J’ai également un projet de photos autour des ronds-points qui sont des milliers en France et ont été le point de ralliement des Gilets Jaunes. Il y a là un sujet urbanistique et sociologique à creuser…. Côté commandes, je souhaite continuer à découvrir des milieux variés, à voyager, et faire de belles rencontres.

Le mot de la fin

Merci à Abaca de leur confiance pour diverses prestations depuis presque 15 ans. Pourvu que ça dure !

L’ensemble des équipes d’Abaca Corporate restent mobilisées et prêtes à organiser vos shootings photo dans le respect des règles sanitaires.

Vous aussi faites appel au professionalisme d’Abaca Corporate et demandez-nous un devis adapté à votre projet photo.

https://abacapress.com/